vendredi 22 mars 2013

Résumé de l'épreuve 1


Première étape : premières sensations

Le Classement des cross-over (provisoire*)– Etape 1 du jeudi 21 mars

Classement
Equipage
Prénoms
Points de pénalité
1
310
Aude Grandidier et Mélisa Wiro
8.17
2
316

9.32
3
315

19.07
4
317

20.61
5
318

21.62
6
313
Marie-Noëlle Youssouf et Vanessa Valy-Touleron
27.86
7
312
Françoise Roussel et Bénédicte Le Chevallier
117.17
8
311
Montserrat Ballus et Flavie Prévot
152
9
314
Françoise Suel et Geneviève Bréchat
165.47
10



11



12




*trois équipages crossover ne sont pas rentrés au bivouac cette nuit. Ils ont jusqu’à midi pour y arriver et se faire enregistrer : le classement définitif, qui les prendra en compte, sera publié à midi.

Résumé de la journée

Il y a des sourires qui font plaisir. Ceux des Gazelles de La Poste sur la ligne de départ, au volant de leurs Duster, jeudi matin à 6 heures, mêlés d’excitation et d’appréhension. Et ceux de Mélisa Wiro et Aude Grandidier (310), radieux, de retour au bivouac en fin d’après-midi après une première étape parfaite. Avec leurs six CP trouvés et seulement 8 kilomètres de plus par rapport au kilomètre idéal (130 km sur cette étape courte, alternant des plateaux de pierres et des oueds parsemés de sable et d'herbes à chameau, ennemis redoutables pour les véhicules), elles prennent la tête du rallye dans leur catégorie, les crossover, talonnées par les 316, un équipage Renault.

Le secret de Mélisa et Aude ? « J’ai une pilote en or ! Elle n’a pas froid aux yeux. Je lui propose un tracé et elle dispose », explique Mélisa, la navigatrice. La communication, donc, et un objectif clair : trouver toutes les balises en roulant le plus possible au cap, pour engranger un minimum de kilomètres. « On a gagné en rapidité par rapport au prologue », se réjouit Mélisa, chef de projet géomatique à Mediapost. « Mon goût pour les cartes est un atout, mais retraduire le terrain que l’on voit sur les cartes au 1/100 000eme dont on dispose n’est pas simple », reconnaît la jeune femme, plus habituée à travailler au bureau sur la modélisation de données cartographiques qu’à naviguer au beau milieu du désert.

De leur côté, les 313 avaient roulé en tête toute la journée, aidant des équipages Renault tanqués dans l’herbe à chameaux, avant de s’ensabler à leur tour et de se faire secourir. Elles avaient trouvé les 6 balises une heure avant les 310, mais en rentrant vers le bivouac, elles se sont ensablées à un endroit où, malheureusement, aucun équipage n’est passé… Vanessa Valy-Touleron et Marie-Noëlle Youssouf n’ont pu compter que sur elles-mêmes pour se sortir du sable, mètre après mètre, au bout de plus de deux heures d’efforts. Elles sont rentrées au bivouac épuisées.

Les 312, elles, ont réussi à sortir du sable toutes seules. « Que d’émotions », pour Françoise Roussel, pilote. La stratégie des 312 ? « Trouver un maximum de balises, qu’importe le kilométrage », explique Françoise. A chaque équipage, sa stratégie : une balise non trouvée, c’est 60 points de pénalité d’un coup. Tandis qu’un kilomètre supplémentaire par rapport au kilométrage idéal, correspond à un point de pénalité et une intervention de l’assistance mécanique, à 200 point de pénalité. Les 312, arrivées tôt au CP5, à 13 heures, n’ont jamais trouvé le CP6. Sur une piste, elles ont crevé les deux pneus côté passager en même temps. « On n’a rien vu, on ne sait pas ce qui s’est passé », raconte Bénédicte Le Chevallier, navigatrice. Hyper organisées, elles ont changé les deux roues en moins de 45 minutes et sont reparties direction le bivouac, non sans se perdre deux fois dans le Djebbel Debboua. « On le connaît par cœur, maintenant, ce djebbel : ses villages abandonnés, ses mineurs… », s’exclame Bénédicte.

Les 314 elles aussi avaient bien démarré. « On a franchi des petites dunes comme qui rigole. On commence à se régaler », raconte Françoise Suel, pilote. Mais au CP4, Françoise et sa navigatrice, Geneviève, ont eu un petit coup de fatigue. « On a hésité entre rentrer au bivouac ou continuer. On a décidé de tenter le CP5, mais on a perdu le cap et on a fini par rentrer au bivouac », explique Françoise. Une bonne nuit de sommeil devrait les remettre d’aplomb. Idem pour les 311, qui, comme les 314 ont trouvé 4 balises. Le matin, elles étaient parties sur la ligne de départ avec un peu plus d’appréhension que les autres Gazelles de La Poste, après un prologue qui les a fait douter. « On va aller au cap et on va essayer de trouver le CP1 », souriait Montserrat Ballus, pilote, sur la ligne de départ, avant de reprendre son sérieux et de faire un dernier point « carte » avec Flavie Prévot, sa navigatrice.
Laurène Champalle

3 commentaires:

  1. génial les filles vous assurez comme des chefs ! on est toutes fières de vous ! gardez le cap et même fatiguées, continuez à vous parlez et à prendre le temps de vous poser parfois ! Bisous
    Anne gazelle 2009

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  2. Bravo à toutes les filles.
    chacune a pris son chemin
    super parcours

    Bon repos car demain sera plus long

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  3. Bravo les Postières!
    Mention spéciale pour ma super poulette Aude et sa coéquipière de choc Melisa pour cette première étape !
    Et surtout gardez le cap les filles!
    Audrey

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