Résumé de l'épreuve 3

Une troisième étape éprouvante

Le classement- Etape 3 du samedi 23 mars

Classement	Equipage	Prénoms	Points de pénalité
1	317		13.05
2	310	Aude Grandidier et Mélisa Wiro	26.53
3	319		50.03
4	316		101.25
5	315		125.56
6	318		162.67
7	313	Marie-Noëlle Youssouf et Vanessa Valy-Touleron	208.76
8	311	Montserrat Ballus et Flavie Prévot	250.16
9	312	Françoise Roussel et Bénédicte Le Chevallier	252.65
10	314	Françoise Suel et Geneviève Bréchat	291.62

  

Classement général

Classement	Equipage	Prénoms	Points de pénalité
1	310	Aude Grandidier et Mélisa Wiro	84.04
2	316		147.47
3	317		160.91
4	319		185.63
5	318		228.56
6	315		268.37
7	313	Marie-Noëlle Youssouf et Vanessa Valy-Touleron	292.18
8	312	Françoise Roussel et Bénédicte Le Chevallier	590.84
9	314	Françoise Suel et Geneviève Bréchat	599.88
10	311	Montserrat Ballus et Flavie Prévot	637.69

Déjà trois jours de rallye et la fatigue s’est faite sentir, samedi. Les 313, qui s’étaient démenées aux deux premières étapes pour trouver tous les CP ont passé une mauvaise journée : elles n’ont trouvé que 4 des 6 CP samedi et roulé 80 kilomètres supplémentaires par rapport au kilomètre idéal. Elles ont crevé, se sont perdues et préféré rentrer au bivouac avant la tombée de la nuit. Une bonne décision, à la veille de l’étape marathon (dimanche et lundi, sans retour sur le bivouac pendant deux jours), d’autant plus qu’une tempête de sable s’est levée, obscurcissant soudainement le ciel et supprimant toute visibilité.

Seules les 310 ont trouvé leur 6 CP de l’étape, après une matinée difficile, où elles ont enchaîné une crevaison et des tankages. L’après-midi a été plus propice pour Aude et Mélisa, qui restent dans la tête de la course.

Après le CP3, les 312, elles, n’ont jamais trouvé le CP4 et ont tourné pendant plusieurs heures autour du petit village de Bega. « On connaît tout le monde, à Bega », raconte Bénédicte, au retour sur le bivouac.

Les 311, qui avaient passé la nuit en dehors du bivouac, n’ont pas réussi à rattraper leur retard. Après une soirée de décompression et de rigolade en tête à tête, puis une nuit dans leur tente au milieu d’un oued, Montserrat et Flavie ont repris la route au lever du soleil pour rallier le bivouac vers 9 heures, samedi matin, puis de repartir à la recherche des balises après avoir fait un plein d’essence : elles ont bien failli tomber en panne, au beau milieu du désert. Samedi, elles n’ont trouvé que 2 CP, mais cela n’a pas entamé leur bonne humeur. « Il faut faire le deuil de la personne que l’on est », assure Flavie aux Gazelles de La Poste, qui ont du mal à comprendre qu’elles ne soient pas dans la tête de course, comme elles l’auraient imaginé. « Tout le monde s’attendait à ce que je sois pilote, poursuit Flavie, alors que je voulais être copilote. Et de la même façon, tout le monde pensait que nous nous allions nous en sortir sans problème, puisque Montserrat et moi occupons toutes les deux des postes à responsabilité. Dans le désert, on vit des situations très éloignées de nos vies de tous les jours. » 

Geneviève et Françoise (314) non plus n’ont trouvé que 2 CP. Elles ont cherché le CP3 pendant trois heures, en vain et sont rentrées tôt au bivouac, à 16 heures. Elles ont profité de ce temps de répit pour prendre une douche et elles ont aidé Claudine, restée la journée dans la tente de La Poste – tandis que Morgane était partie suivre l’évolution des Gazelles sur le terrain – à trier les emails de tous les équipages.

Laurène Champalle

Lever du jour

Quand rallye rime avec sexy

Claudine, toujours en forme !

Brigitte Dasseux et les communicantes 

 Départ de la course

La Poste soutient ses Gazelles

 Premier tankage pour de la journée

 313, toujours à fond !

 Retrouvailles à la balise 2

Laurène prend le pouvoir